Les mains rouges et le rappeur ALONZO MARSEILLE #JO2024

Le rappeur Alonzo portait des « gants rouges » lors de la soirée de la flamme  olympique à Marseille….Est-ce une référence au symbole des « mains rouges » rappelant le triste massacre des 2 soldats réservistes israéliens en octobre 2000 à Ramallah? Si oui, comment tolérer cette référence odieuse pendant ce concert censé fêter la flamme olympique diffusé par France 2? Alonzo pourrait il s’expliquer? Ce symbole meurtrier défend la cause du Hamas, pas celle des palestiniens.

1774  le chiffre du jour

« INFO BFMTV. Bruno Le Maire a vendu 1.774 exemplaires de son dernier livre sorti fin mars Le 07/05/2024 à 21:44 Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le 17 avril 2024 à Washington – JIM WATSON / AFP Le ministre de l’Économie, qui a publié le 20 mars dernier un sixième livre en sept ans au gouvernement, a vendu moins de 2.000 exemplaires de « La Voie française ». Des ventes qui peinent à décoller. Depuis le 20 mars dernier et la sortie de La Voie française, Bruno Le Maire a vendu 1.774 exemplaires de son dernier livre, a appris BFMTV ce mardi 7 mai. Ce sixième livre en sept ans au gouvernement se vend moins bien que le précédent. Sorti fin avril 2023, dans un contexte social et politique tendu, Fugue américaine s’était vendu à 3.430 exemplaires en deux semaines. L’ouvrage avait provoqué de nombreux commentaires, parfois moqueurs, à cause d’un passage érotique. De nouvelles critiques Dans une interview accordée au Journal du Dimanche le 17 mars pour la sortie de son dernier ouvrage aux allures de programme politique, La Voie française, Bruno Le Maire est revenu sur les critiques que fait naître cette double casquette. Play Video « ‘La voie française’ a été écrit pendant les vacances de Noël. Au rythme de quatre à cinq heures par jour », s’est-il défendu. Et de développer: « J’ai entamé ma carrière politique en 2004, j’ai publié mon premier livre la même année. C’était il y a vingt ans. Depuis, j’ai toujours mêlé écriture et politique. L’écriture, c’est mon moment de retrait », lui permettant de « soulager la pression du quotidien ». »

Dominique Besnehard, j’ai pas violé mais… enquête sur un agent trouble du cinéma français @jbannecy

CINÉMA Dominique Besnehard, enquête sur un agent trouble du cinéma français Il nie tout abus sur les acteurs qui l’accusent, soutient Depardieu, fustige l’ère #MeToo. Comment Dominique Besnehard, ex-agent visionnaire du cinéma français, est-il devenu le défenseur d’une époque qu’on voudrait révolue ? Par Réservé aux abonnés Publié le 06 mai 2024 à 06h30 Attila. Dans les années 1980, c’est ainsi que Margot Capelier, première directrice de casting en France, avait surnommé son dauphin, prompt à « tout rafler sur son passage ». À 70 ans, Dominique Besnehard, le plus célèbre des agents français, reste fidèle au redoutable sobriquet, mais plutôt pour sa tendance à sortir la sulfateuse. Alors qu’une partie du cinéma français a fini par se convertir au mouvement #MeToo ou, à défaut, se tait, il multiplie ce que certains appellent des « sorties de route ». Sur sa page Facebook, il tire à vue, visant tantôt les « apprenties comédiennes arrivistes » accusant de viol Gérard Depardieu, tantôt le « tribunal médiatique » et ses ravages. Son dernier coup ? Taxer de « mauvaise » comédienne, elle qui avait osé, après la plainte pour viol déposée par Judith Godrèche contre Jacques Doillon, renoncer à assurer la promotion du dernier film du cinéaste et déplorer sa sortie en salles (il s’est excusé depuis). À lire aussi : Dans le restaurant du 7e arrondissement de Paris où on le rejoint, on ne peut s’empêcher de lui trouver des airs de vieil oncle indigne. Les mutations en cours, il ne les comprend pas. Il nous l’avait dit au téléphone : « Je suis d’un autre siècle.  » « Dominique dit tout haut ce que pensent encore beaucoup de gens de cinéma, il est seulement plus franc et réactif », considère Manuel Alduy, directeur du cinéma à France Télévisions, admiratif de ce « grand cinéphile » présentateur de Place au cinéma sur France 5, mais en désaccord avec ses déclarations concernant #MeToo. Faut-il voir Besnehard comme l’incarnation d’un vieux monde qui résiste ? Il y a occupé tous les postes de pouvoir pendant cinquante ans : comédien (dans plus de quatre-vingt-dix rôles), directeur de casting, agent d’acteurs, producteur et patron du Festival du film francophone d’Angoulême (qu’il a créé en 2008 avec Marie-France Brière). Un monde dont il sait, encore, tirer bien des ficelles… Impossible de passer un coup de fil à son entourage sans qu’il soit mis au courant dans la minute. On raccroche à peine d’un entretien avec Béatrice Dalle, sa « sœur », que « Nénesse » (le surnom qu’elle lui a trouvé) nous appelle, furieux – « Je vais vous envoyer mes avocats ! » –, avant de s’adoucir pour nous suggérer des noms d’interlocuteurs : « Je ne vais pas faire votre casting, mais… » Une fois fixé le jour de notre rencontre, il envoie un texto mi-sérieux, mi-amusé à Manuel Alduy : « J’ai peur, il paraît que ce sont des radicales-féministes ! » Quand il aimait un acteur, il le mettait sur tous les films. Françoise Ménidrey, directrice de casting Ainsi va Besnehard. Sans filtre, volubile, histrionique, capable d’énoncer dans une même phrase (il n’en finit jamais aucune) jugements à la truelle et sentiments les plus délicats. Comment le précurseur à l’instinct très sûr a-t-il pu devenir un représentant de l’arrière-garde ? Car pionnier, ce fils d’épiciers d’Houlgate l’a été, assurément. Quand il débarque à Paris, à 19 ans, pour entrer à l’école de la rue Blanche, il sait déjà confusément que son zézaiement l’empêchera d’être un acteur de premier plan, mais il a pour lui un atout précieux : la ferveur. Une passion fanatique pour les comédiens et comédiennes, qu’il a répertoriés sur fiches toute son enfance durant. Les étés au cinéma, les hivers devant la télé, le nez dans Ciné Revue, à rêver de Dany Carrel, Marlène Jobert, Mylène Demongeot… C’est Jacques Doillon qui lui donne sa chance en le prenant comme assistant sur Un sac de billes (1975), produit par Claude Berri, un autre de ses mentors. Besnehard est dans la place. Son don pour repérer des « gueules » en fait rapidement l’as du casting sauvage. Parfait timing puisque émerge alors une génération de réalisateurs (Doillon, Pialat) en quête d’authenticité et de chair fraîche. « Dominique avait la passion et l’intuition, se souvient Françoise Ménidrey, l’une des très rares directrices de casting de l’époque. Quand il aimait un acteur, il le mettait sur tous les films, faisant fi des traditionnelles familles de comédiens.  » Le jeune enrôleur découvre Sandrine Bonnaire, Richard Anconina, Juliette Binoche, Béatrice Dalle… Son hypermnésie fait des miracles, son énergie lui permet de se démultiplier. Sorties d’écoles de théâtre dans la journée, soirées au spectacle, avant d’écumer la nuit en quête d’apparitions cinégéniques. Pour Françoise Ménidrey, « Dominique a modernisé le casting en le rendant plus ouvert et éclectique ». Dans les années 1980, décrocher un rendez-vous avec Besnehard, c’est le Graal. À tel point que le chasseur de gueules se retrouve lui-même traqué. On campe sous ses fenêtres, on le harcèle. Il doit déménager. En 1986, il rejoint la puissante agence d’artistes Artmedia. « Agents et comédiens, […] c’est une histoire de séduction mutuelle, de désir partagé », écrit-il dans Casino d’hiver, son autobiographie (éd. Plon). « L’engager comme agent, c’était mettre la main sur le recruteur de tout le jeune cinéma français », estime l’agente Élisabeth Tanner. Tout en représentant la très populaire Véronique Genest, Besnehard se fait l’ambassadeur dès leurs débuts de François Ozon, Cédric Kahn ou Xavier Beauvois. Dominique Besnehard invente l’agent « nounou » : non seulement il place ses poulains, mais il apaise leurs blessures d’ego et les secoue quand il le faut. « Souvent à l’initiative des projets, il se démenait pour qu’ils se montent, témoigne Samuel Benchetrit, un temps très proche de Besnehard, qui est devenu le parrain du fils qu’il a eu avec Marie Trintignant. Je me souviens de Dominique m’accompagnant chez des producteurs, insister pour qu’ils financent mon film, s’en porter garant. Il avait le bras long, mais entretenait ses biceps. Et quand ça marchait, on lui devait beaucoup.  » Une passion pour Béatrice Dalle Le journaliste Jean-Pierre Lavoignat, coauteur de Casino d’hiver, décrit le Besnehard d’alors comme « un accélérateur de particules », un stratège impulsif à l’aise dans son rôle d’entremetteur. Tout le monde le dit : l’homme est un monstre d’affect. Selon Benchetrit, « Dominique tombe amoureux des gens. Il s’entiche aussi bien d’un petit gars de cité HLM que d’une personnalité politique.  » Manuel Alduy, lui, note que « sa cinéphilie passe par les personnes avant de passer par les œuvres ». L’une des plus grandes passions de Besnehard est sans doute Béatrice Dalle. Ils se rencontrent il y a quarante ans, alors que Jean-Jacques Beineix prépare 37°2 le matin. « Dominique a toujours été là, que ça aille mal ou bien. J’ai aimé beaucoup d’hommes, mais lui a changé ma vie. Il est incroyablement loyal », renchérit-elle. Mais, à vouloir jouer les pompiers du showbiz, l’agent se consume. Grossit, sacrifie sa vie privée. Élisabeth Tanner raconte : « Il a payé des loyers, des avocats, des cures de désintox, visité des prisons, fréquenté des hôpitaux. Dominique ne lâche jamais la main qu’il a un jour tenue. C’est sa force et sa fragilité.  » Besnehard ne compartimente pas. « J’ai toujours tout mélangé, ma vie professionnelle avec ma vie sensuelle, affective », écrit-il dans ses mémoires. C’est précisément ce que lui reprochent des comédiens ou ex-comédiens dont Télérama a recueilli les témoignages. Ils l’accusent d’avoir abusé de son pouvoir pour essayer, de manière plus ou moins explicite, d’obtenir des faveurs sexuelles. Deux d’entre eux décrivent ce qui pourrait constituer une agression sexuelle – un attouchement et un baiser non consentis. Acteur depuis trente-trois ans, Giovanni Savoia a poussé « au culot » la porte d’Artmedia au début des années 2000. « Besnehard s’est assis tout près de moi à l’accueil de l’agence. A posé une main sur mon genou en me demandant ce que j’étais prêt à faire. Je lui ai répondu que je pouvais tout jouer. Et comme je retirais sa main en lui disant d’arrêter de me caresser, il s’est levé en se récriant : « C’est amical ! » Puis il a dit qu’il ne pouvait rien pour moi. Et il est parti.  » Ma carrière aurait-elle été différente si j’avais cédé aux avances de Besnehard ? Je ne le saurai jamais… Farouk Benalleg, comédien Toujours comédien à 57 ans, Farouk Benalleg, qui avait déjà témoigné dans pour « éviter que des jeunes se retrouvent dans la même situation », évoque avec émotion l’incertitude qui le ronge depuis des années : « Ma carrière aurait-elle été différente si j’avais cédé aux avances de Besnehard ? Je ne le saurai jamais…  » Plus que le baiser que l’agent lui aurait imposé après l’avoir invité dans une soirée paillettes, c’est bien la bordée d’insultes qu’il dit avoir reçue le lendemain qui ne passe toujours pas : « Besnehard m’a traité de cafard devant trente personnes : “J’en ai marre de toi !”, comme si je le harcelais depuis des mois. Cette scène s’est imprimée dans ma mémoire. » Un autre acteur confie, sous couvert d’anonymat, avoir arrêté le cinéma dans les années 1990 à cause d’un comportement déplacé de Dominique Besnehard. Après l’avoir repéré dans un cours de théâtre, l’agent lui aurait proposé de participer à une fête avec le gratin du cinéma. Il raconte : « Besnehard me draguait lourdement. Il a fini par me dire : “Viens coucher à la maison ce soir et c’est toi qui as le rôle pour tel film.” » Refus du comédien. Besnehard serait revenu à la charge plus tard en lui touchant le sexe. « Je l’ai repoussé violemment et il a explosé : “Tu te prends pour qui ? Ici tout passe par moi.” » Écœuré, l’acteur ne renouera avec son métier qu’en 2010. « Le milieu avait changé. Besnehard était encore là, mais son business ne représentait plus 90 % du cinéma français. Avant, si vous étiez fâché avec lui, vous ne faisiez pas un film !  » En avril 2021, une plainte pour agression sexuelle et harcèlement a été déposée par James Chabert, au nom de son association Casting Info Service, qui récolte la parole de victimes d’abus dans le cinéma. Celle-ci faisait état de plusieurs témoignages, dont ceux cités plus haut. La démarche a été réalisée sans en informer certaines des victimes présumées ou sans tenir compte de leur refus. Les faits ayant été jugés insuffisamment caractérisés, la plainte a été classée sans suite. Dominique Besnehard n’a par ailleurs fait l’objet d’aucune condamnation civile ou pénale pour les faits relatés. Jamais je n’ai promis un rôle en échange de sexe. J’ai toujours été un romantique. Dominique Besnehard Interrogé sur de possibles abus, il s’emporte : « C’est faux, je le jure sur la tête de ma mère morte ! Là, on est dans le fantasme. Vous croyez qu’un metteur en scène va prendre quelqu’un parce qu’il me plaît ? Vous rigolez… » Et d’ajouter : « Quand je faisais du casting, j’étais certainement entreprenant. Il a pu m’arriver de mettre la main sur la cuisse d’un beau garçon et qu’il me dise non. C’était une autre époque. Mais jamais je n’ai promis un rôle en échange de sexe. J’ai toujours été un romantique. Quoi de plus horrible que de coucher avec quelqu’un qui n’en a pas envie ?  » La vingtaine de proches ou de collaborateurs que nous avons interrogés affirment n’avoir jamais constaté de comportements inappropriés de sa part. Au détour d’une phrase, l’intéressé reconnaît toutefois avoir pu ne pas voir l’inégalité de certaines relations. « Moi, je draguais, mais eux attendaient peut-être une opportunité professionnelle…  » Il y a quelque chose de désarmant chez Dominique Besnehard. Une tendance au paradoxe qui le rend difficile à suivre : capable de discréditer , il n’a pas hésité à virer d’Artmedia le réalisateur Jean-Claude Brisseau quand, en 2001, des actrices l’avaient accusé d’agressions et de harcèlement sexuels. Il a menacé de gifler la militante féministe Caroline De Haas mais a indéfectiblement soutenu l’actrice Vahina Giocante quand, à 17 ans, elle a porté plainte contre son père incestueux. Il évoque la « misogynie abjecte » du film Je t’aime moi non plus de Serge Gainsbourg (« C’est pire que Les Valseuses ! ») et, sans transition, cite Jean Cocteau pour résumer l’époque post- #MeToo : « une orgie de pureté ». À lire aussi : Pour beaucoup, ses prises de position sont le fait de sa fidélité. « Il vit comme un déchirement les mises en accusation des gens qu’il aime. Il les défend envers et contre tout », croit savoir Manuel Alduy. « Parfois, chez moi, l’affect passe avant la réflexion, confesse Besnehard. J’ai fait une connerie , mais j’ai refusé de retirer mon paraphe. À un moment, il faut assumer !  » Pour d’autres, ses « sorties de route » n’en sont pas. « Il est incapable de concevoir l’abus de pouvoir et ne se remet pas en question », estime un ancien collaborateur qui le décrit comme « un réac qui se prend pour un progressiste ». Scénariste de , dont Besnehard a eu l’idée, Fanny Herrero décrit « une collaboration difficile » qui l’a « fortement éprouvée » et a parfois souffert de sa vision du monde assez datée. « Il ne m’a pas empêchée de développer certaines intrigues dans la série, la parentalité lesbienne par exemple, mais ça ne l’intéressait pas. Pour lui, c’étaient des histoires de bonnes femmes.  » Rendu célèbre par la série “Dix pour cent” Depuis qu’il a quitté Artmedia, en 2006, pour fonder sa maison de production (Mon voisin Productions), Dominique Besnehard a perdu de sa puissance. Mais son carnet d’adresses reste son atout maître. Difficile de s’opposer à l’ex-faiseur de stars, d’autant que le succès international de Dix pour cent, qui porte sur les tribulations d’une grande agence d’acteurs, a relancé sa popularité auprès du grand public. À l’été 2006, sur le carton d’invitation à sa fête de départ d’Artmedia, Besnehard posait en Louis XVI et conviait le cinéma français à son « abdication ». Derrière l’autodérision, le premier degré. Ainsi, une ex-salariée d’une grande agence d’acteurs parle de lui comme d’un petit monarque se déplaçant toujours avec ses courtisans. Validant ou invalidant des décisions en un regard ou une moue. « Il y avait là-dedans quelque chose de très féodal et humiliant. Personne ne voulait lui déplaire.  » En off, il est parfois évoqué comme quelqu’un de colérique, d’irrationnel et d’éruptif. Tous le disent : Besnehard « a ses têtes ». Gare à celles et ceux qui ne sont pas bien en cour. « Non seulement il est assez mégalomane et adore être médiatisé, mais il peut être impitoyable et d’une grande méchanceté », affirme une ancienne collaboratrice. De témoignages en interviews, se profile l’image d’un homme très entouré… mais seul. Et qui a vu la mort de près : de retour de l’élection de Miss France 2023, il est victime d’un infarctus. Nostalgique d’un temps qu’il estime plus respirable, il cultive un passéisme non dénué de charme. « J’ai passé mon confinement à regarder des films des années 1930-1940.  » Même l’avenir, le producteur ne l’envisage que pour mieux transmettre le passé : en l’occurrence, la création d’un événement, « quelque part au centre de la France », qui mettrait en valeur les feuilletons de Marcel Bluwal, Jean Prat ou Serge Moati, produits pour la télé d’antan. En attendant, préoccupe Dominique Besnehard : « Je sens que Cannes va mal se passer cette année…  » Et comme la prophétie nous laisse perplexes : « Ben oui, dans le cinéma en ce moment, c’est un peu la Saint-Barthélemy, non ?  »  Si vous avez des informations à nous communiquer, vous pouvez nous contacter à l’adresse